Diag-Déchets

POURQUOI ÉVALUER LE RISQUE D’EXPOSITION À LA SILICE CRISTALLINE

Un danger pour la santé :

La voie de pénétration de la silice cristalline dans l’organisme est la voie respiratoire. Les poussières dangereuses sont les plus fines qui peuvent atteindre les alvéoles pulmonaires et s’y déposer.
Les poussières de silice cristalline peuvent induire une irritation des yeux et des voies respiratoires, des bronchites chroniques et une fibrose pulmonaire irréversible nommée silicose. Les signes cliniques (essoufflement, toux, crachats) de cette atteinte pulmonaire grave et invalidante (silicose) apparaissent souvent tardivement après l’exposition.
Même après arrêt de l’exposition, la silicose continue de s’aggraver et évolue vers l’insuffisance respiratoire chronique et l’insuffisance cardiaque. Des complications peuvent s’ajouter : surinfections et pneumothorax.
La silice cristalline joue également un rôle certain dans le développement de cancers broncho-pulmonaire, chez l’homme. Inhalée sous forme de quartz ou de cristobalite, elle est classée comme cancérogène certaine pour l’homme (CMR groupe 1) par le CIRC et au niveau européen, les travaux exposant à la poussière de silice cristalline alvéolaire issue de procédés de travail sont classés comme des procédés cancérogènes.
Une particule de poussière de silice microcristalline de 2 microns (µ) chute de 1 mètre seulement toutes les 24 heures par temps calme. En d’autres termes, les nuages de poussière restent invisibles dans l’air pendant une longue période, bien après la fin du sablage.

La réglementation :

Pour prévenir les risques d’exposition à la silice cristalline en matière de sécurité au travail, la réglementation impose la réalisation de mesures ou de diagnostics préventifs obligatoire annuellement depuis le 1er janvier 2021 pour tout salarié susceptible d’être exposé au cours de ses tâches de travail.
Dès lors qu’un salarié est exposé dans le cadre de son activité professionnelle à de la silice cristalline, l’employeur doit désormais respecter la réglementation spécifique aux agents CMR (cancérigènes, mutagènes ou reprotoxiques) (articles R4412-59 à R4412-93 du Code du travail).
Des valeurs limites d’exposition professionnelle (VLEP-8h) réglementaires contraignantes (alvéolaire) sont fixées dans le Code du travail (article R. 4412-149) pour le quartz à 0,1 mg/m3 et pour la cristobalite et la tridymite à 0,05mg/m3, avec une additivité de l’ensemble des poussières inférieur à 1

Cns/Vns + Cq/0,1 + Cc/0,05 + Ct/0,05 ≤ 1 avec :
Cns (mg/m3) : concentration en poussières alvéolaires non silicogènes
Vns : valeur limite d’exposition pour les poussières alvéolaires sans effet spécifique (3,5 mg/m3)
Cq, Cc, Ct (mg/m3) : concentrations respectives en quartz, cristobalite et tridymite.

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Le laboratoire Diag-Déchets vous propose de mesurer l’exposition de vos salariés à la silice cristalline afin de la comparer avec la VLEP réglementaire.

Dans une démarche de prévention et sous accréditation, Diag-déchets peut mettre en évidence et caractériser l’exposition à la silice cristalline: au quartz, à la cristobalite et à la tridymite au poste de travail.

En cas d’incertitude, une approche par un mesure simplement massique est possible.

Un diagnostic est réalisé en 4 étapes :

1) Une visite initiale afin de collecter les informations pour l’élaboration du
plan d’échantillonnage

2) Réalisation des prélèvements individuels dit « opérateur » pour une collecte de la fraction alvéolaire

3) L’analyse (réalisée dans un laboratoire accrédité)

4) Etablissement du diagnostic de respect ou de dépassement de la VLEP dans un rapport final.

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